Mardi 7 février 2017 - Java / Kawah Ijen
C'est un phénomène unique au monde. Les flammes sont produites par le gaz sulfurique qui s'échappe du volcan et qui prend feu au contact de l'air.... j'aurai l'équipement nécessaire fourni par le guide dont un masque à oxygène.
Tout est réservé pour la nuit du 6 au 7 février. Je quitte donc la jolie ville artisanale de Ubud à midi (6 février) pour me rendre au point de rencontre fixé à Seminyak, à moins de 2 heures de route.
J'y rejoins le groupe de randonneurs avec qui je ferai cette expérience et surtout une nouvelle amie Sylvie avec qui j’ai échangé par internet ces derniers jours et qui est en Indonésie depuis presque 1 mois. Nous avons été mis en contact via un ami commun… petit monde encore une fois! 😃
J'y rejoins le groupe de randonneurs avec qui je ferai cette expérience et surtout une nouvelle amie Sylvie avec qui j’ai échangé par internet ces derniers jours et qui est en Indonésie depuis presque 1 mois. Nous avons été mis en contact via un ami commun… petit monde encore une fois! 😃
Nous quittons, Sylvie et moi, en mini-van à 18h00 avec 7 autres touristes (français, péruvien, russe, Estonie et Britannique).
Déjà des surprises se présentent dans la première partie du trajet pour se rendre au ferry…. le chauffeur que j’appellerais Speedy Gonzalez… prend un chemin inhabituel dans les montagnes au lieu de l’autoroute… pour éviter "soi-disant" du traffic. C’est donc une série de courbes à forte vitesse, montées et descentes, accélère, freine, …. des montagnes russes qui viennent à bout de certains passagers (mal de cœur)! Et Speedy Gonzalez qui pensait prendre un raccourci … nous rallonge de près d’une heure….
Nous continuons toujours dans la même mini-van avec Speedy Gonzalez pour une autre heure et demi supplémentaire et arrivons à Banyuwangi, notre point de départ pour la montée du volcan.
Nous sommes à près de 2000m d’altitude, le temps est plus frais avec pluie intermittente. Chacun prend le temps de bien se vêtir avec manteau, gants et ajout du casque à oxygène dans notre pack sac, puisque des gaz sulfuriques s’échappent constamment du volcan et sont évidemment très nocifs. Un petit café indonésien avant le départ.
Ça y est, nous débutons la montée, autour de 2h30 du matin, la lampe frontale est de mise. La montée est abrupte par endroit et surtout rocailleuse, ce n’est pas l’endroit pour perdre pied. Quelques arrêts en chemin pour gravir les 400m. Plus on approche, plus nous sentons l’odeur de souffre… nous sommes dans la bonne direction 😆
Il est 3h30 lorsque nous atteignons le sommet du Kawah Ijen à 2386m pour commencer notre descente vers le cratère.
Puis soudainement, devant nous, dans le ciel noir, nous percevons les magnifiques flammes bleues qui valsent dans le ciel, au gré du vent. Quelle belle vue! Ça me fait penser à ce que doivent être des aurores boréales, sauf qu’ici nous sommes installés sur un volcan bien actif qui laisse échapper du gaz sulfurique. Ce dernier prend en feu au contact de l’air. Un spectacle inoubliable!
Il est 3h30 lorsque nous atteignons le sommet du Kawah Ijen à 2386m pour commencer notre descente vers le cratère.
Puis soudainement, devant nous, dans le ciel noir, nous percevons les magnifiques flammes bleues qui valsent dans le ciel, au gré du vent. Quelle belle vue! Ça me fait penser à ce que doivent être des aurores boréales, sauf qu’ici nous sommes installés sur un volcan bien actif qui laisse échapper du gaz sulfurique. Ce dernier prend en feu au contact de l’air. Un spectacle inoubliable!
C'est dans ces moments là que je regrette de ne pas avoir un appareil photos de qualité l
Et que dire du contexte! En pleine nuit, de forts vents variables changeant constamment de direction, nous amenant parfois un nuage de forte odeur sulfurique qui rend la respiration difficile même avec les masques, les yeux brûlent… et quelques secondes plus tard le vent tourne et tout revient sous contrôle. Nous admirons ces flammes éclatantes qui varient en intensité selon les vents.
Il y a une autre particularité non négligeable dans cet endroit, c'est la présence des travailleurs Javanais (nous sommes sur l’île de Java). Ce sont des porteurs de souffre qui viennent tailler, ramasser et transporter des voyages de pierres sulfuriques produites par le volcan. Ces pierres se créent par la liquification du gaz sulfurique. Ils supportent plusieurs voyages de 50 à 100kilos sur leurs épaules, dans des conditions extrêmes, sans masques, dans des sentiers rocailleux… à chaque nuit…. le pire emploi au monde selon plusieurs!
Au levée du jour, malheureusement couvert par les nuages (il pleut!), nous sommes toujours dans le cratère pour y voir le plus grand lac acide de notre planète. J’y trempe le bout de ma main… fiou… j'ai encore mes 5 doigts… mais ce n’est pas le temps de se gratter les yeux!
Il fait maintenant clair et nous redescendons par le même chemin vers notre point de départ. Les paysages dans la brume créent une atmosphère lugubre qui s’agence bien avec le volcan actif!
Autre surprise sur la route du retour, notre mini-van est retardé d’au moins une heure, dame nature ayant fait tomber un méga arbre sur la route. Belle occasion pour s’impliquer avec les locaux dans une atmosphère presque festive… même si on est bien fatigué.
Poursuite du trajet une fois l’arbre découpé et retiré. Puis c’est un arrêt pour un copieux déjeuner Javanais.
Et retour à Seminyak avec Speedy Gonzalez qui, cette fois, utilise l’autoroute…. et semble moins Speedy…. Ça aura été une belle expérience mémorable.